Il s'agit de toutes les souffrances physiques et psychiques ainsi que les troubles associés que doit endurer la victime durant la maladie traumatique, c'est-à-dire du jour de l'accident ou de l'agression à celui de sa consolidation.
A compter de sa consolidation, les souffrances endurées vont relever du déficit fonctionnel permanent et seront indemnisées à ce titre.
Pour parvenir à une évaluation personnalisée de ce poste de préjudice, il convient de s'aider de dires de la victime ou de son entourage pour décrypter des éléments du dossier médical, de photos, de témoignages. La description portera sur les suites médicales de l'accident, la nature des lésions initiales, le nombre et la nature des interventions chirurgicales, la nature et la durée des soins post-opératoires, la durée de la rééducation, le vécu psychologique, les déplacements douloureux…
Les juridictions civiles sont dotées d'outils référentiels auxquels elles se réfèrent de manière souvent systématique.
Mais l'expérience démontre qu'elles peuvent s'en écarter si l'avocat prend le soin d'une véritable motivation.